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Pau-Oloron : les opposants unis

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© SudOuest
Publié le 15/05/2012 à 06h00
Par A. B.

Billère Le collectif réclame l’abandon du projet d’une nouvelle route entre Pau et Oloron

 

Parmi les actions menées par Code Béarn une transhumance en octobre dernier.

Parmi les actions menées par Code Béarn une transhumance en octobre dernier. (archives M. bedaxagar/« so »)

Le Code Béarn est à l’origine de la constitution d’un collectif qui demande au Conseil général des Pyrénées-Atlantiques d’abandonner son projet de création d’une nouvelle liaison routière, plus rapide que l’actuelle RN134, entre Pau et Oloron (plus précisément entre Poey-de-Lescar et Gurmençon). Ce Collectif pour les déplacements en Béarn a rédigé un appel solennel à la collectivité qui a été rendu public, jeudi soir, à Billère (1), lors d’une réunion à laquelle ont participé des associations telles que Usagers des routes du nord de Pau, la Sepanso Béarn, le Comité pour la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc, Défense des usagers du transport ou encore l’association BMMCMP (bergers muletiers, même combat même passion).

Plusieurs élus étaient également présents. C’est le cas du maire PS de Billère, Jean-Yves Lalanne, de la conseillère générale PS de Pau-Est, Natalie Francq, de son collègue Forces 64 de Lasseube, Jean-Marc Grussaute, de Robert Bareille, adjoint communiste au maire d’Oloron, et du conseiller général occitaniste David Grosclaude.

David Grosclaude a combattu le « faux argument économique » qui prévaut pour « vendre » le projet. « Non, le Haut Béarn n’est pas enclavé ! Ce sont les têtes qu’il faut désenclaver ! » François Robillard, de la Sepanso, a pointé le classement « projet d’intérêt local » de la voie aujourd’hui à l’étude via le syndicat mixte de la Pau-Oloron. Classement qui écarte semble-t-il tout ce qui concerne le rail et le réseau secondaire. Jean-Michel Tardan, pour DUT, a pointé un grand « gaspillage de l’argent public » en perspective d’autant plus malvenu que la crise sévit. Jean-Marc Grussaute ne voyant, de son côté, « aucun argument valable » pour défendre le projet. Daniel Sango, pour Usagers des routes du nord de Pau y a ajouté son expertise, chiffres de fréquentation de la RN134 à l’appui.

L’unanimité s’est donc faite autour de l’idée qu’il y a urgence à obtenir l’arrêt du projet pour privilégier des solutions alternatives (amélioration de la RN134, de la D9, cadencement ferroviaire à 30 minutes…). Le collectif entend profiter des législatives qui arrivent pour interpeller les candidats. 35 élus et 30 associations ont déjà signé l’appel à l’abandon du projet de nouvelle liaison routière entre Pau et Oloron.

(1) L’appel est consultable sur le site www.codebearn.org

 

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Publié le 15/05/2012 à 06h00
Par A. B.

 


 

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