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Où se garer facilement en centre-ville ? On a fait le test ! (© La République des Pyrénées)
, par webmestre
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L’option « cabourrut » : se garer au parking Clemenceau en passant par la rue Barthou...
© J.-Ph. Gionnet -
... De 25 à 45 minutes depuis la place Gramont.
© J.-Ph. Gionnet -
L’option « tranquillité » : se garer place de Verdun...
© J.-Ph. Gionnet -
... et rejoindre la place Clemenceau à pied, à vélo ou avec la Coxitis. De 10 à 25 mn depuis la place Gramont.
© archives Ascencion Torrent -
L’option « tendance » : se garer sur le parking de l’usine de tramways, prendre le funiculaire...
© J.-Ph. Gionnet -
... puis gagner Clemenceau à pied, à vélo ou en Coxitis. De 15 à 25 mn depuis la place de la Monnaie.
© J.-Ph. Gionnet
« C’est devenu impossible d’accéder en voiture au centre-ville ». Le refrain est connu. Qui plus en cette période des fêtes de fin d’année.
Pour en avoir le coeur net, nous avons décidé de tenter le diable les samedis 3 et 10 décembre, à l’heure de pointe sur les coups de 15 h.
Nous avons choisi comme cas d’école l’automobiliste cherchant à atteindre la place Clemenceau depuis la rue du XIV Juillet ou la rue d’Etigny. En attendant, un jour, l’ouverture du parking Aragon sur l’avenue Bonaparte, trois options s’offrent à lui.
1. Clémenceau - Aragon, l’option « cabourrut ». Jusqu’à 45 minutes
Nous nous sommes d’abord mis dans la peau de l’automobiliste « pur et dur ». Celui qui tente coûte que coûte de se garer au plus près. Arrivé place Gramont, il ignore la place de Verdun et le parking Halles-République, et tourne à droite vers le quartier du Château. À hauteur de l’église Saint-Martin, la tentation est grande de vouloir dénicher la perle rare : la place de stationnement de surface qui n’attend que nous. Autant aller tenter sa chance à la roulette du casino du Palais Beaumont.
Au niveau de la place Royale, nous décidons donc de plonger tout droit dans le piège de la rue Louis Barthou. C’est le fameux effet entonnoir de l’entrée du parking Clemenceau. Les voitures avancent au pas. En face du Palais des Pyrénées, des panneaux lumineux nous donnent des informations. Le 3 décembre, il restait des places dans le parking Aragon. Pas le 10. Ces deux jours, par contre, le parking du Palais Beaumont n’était pas plein.
Nous persistons pourtant à lorgner vers le parking Clemenceau. Et décidons de faire comme d’autres : patienter devant la borne d’entrée en espérant qu’une place se libère. Temps d’attente : 1 minute par voiture environ. Ce qui correspond à un délai de 25 à 45 mn depuis la place Gramont selon le flux. Un temps qui aurait pu être réduit si nous avions choisi le parking du Palais Beaumont (15 à 20 mn depuis la place Gramont). Ou si nous avions décidé (avec l’aide d’un GPS pour les novices) de prolonger vers le parking Bosquet : 20 mn depuis Gramont, le 3 décembre, mais il était complet samedi dernier. Reste le parking République, jamais plein et accessible en 22 mn, toujours en passant d’abord par la rue Barthou... ou en 10 mn depuis la place de Verdun.
Conclusion : ceux qui ont peu de patience ont intérêt à cibler directement le parking République.
2. Verdun, l’option « tranquillité ». De 10 à 25 minutes
Revenons place Gramont, mais tournons à gauche cette fois. Il y a toujours de la place à Verdun quand la moitié du parking n’est pas occupée par la fête foraine. L’axiome fonctionne aussi en période de fêtes. Après, nous n’avons que l’embarras du choix. A pied, la place Clemenceau est à 10-12 mn. Pour ceux qui préfèrent le vélo et sont abonnés, il y a les bicyclettes de la station Idécycle (5 mn). Autre possibilité, la navette Coxitis gratuite, qui passe toutes les 7 mn et évite le piège de la rue Barthou. D’autres opteront pour le « pousse-pousse » d’Ecofil (06 28 25 47 13, 1 euro de prise en charge, plus 1 euro le km) qui peut arriver place de Verdun dans un délai de 5 à 10 mn. À l’arrivée, quelle que soit l’option, le trajet Gramont-Clemenceau en version multimodale prend 10 à 25 mn.
Conclusion : sans stress.
3. Le secteur de la gare, l’option « tendance ». De 15 à 25 minutes
Nous gagnons la place de la Monnaie depuis la rue d’Etigny ou la rue du XIV Juillet. Puis nous prolongeons vers la gare. Le parking du stadium, réservé à la Ville et à l’Agglo en semaine, est ouvert au grand public le week-end. Mais il est déjà plein. Un peu plus loin, devant le stade Tissié, il reste quelques places. Mais nous décidons de tenter notre chance à droite sur le nouveau parking dit de l’usine de tramways. Il est aux trois quarts vides. En 4 mn à pied, via un passage sécurisé jusqu’à la gare, nous arrivons au funiculaire. Trois minutes d’attente afin que ce dernier se remplisse et nous voilà en 2 mn boulevard des Pyrénées, tout près de l’hypercentre que nous pouvons gagner en marchant, à vélo via Idécycle ou avec la Coxitis. Temps d’accès à la place Clemenceau depuis la place de la Monnaie : 15 à 25 mn.
Conclusion : original et sympa.
Ce test ne prétend pas refléter de façon exhaustive les conditions d’accès au centre-ville. Le rush devrait en outre être encore plus important ce samedi. Néanmoins, il permet de relativiser les difficultés régulièrement mises en avant. Et de mettre en lumière des alternatives efficaces. Le casse-tête du stationnement à Pau est devenu une image d’Epinal qui ne reflète pas forcément la réalité.